“Victoire” (buste) une partie d’une sculpture en bronze du sculpteur français Emile-Antoine Bourdelle, elle est située dans le Hall d’entrée du Palais des Congrès à Liège.
Emile-Antoine Bourdelle, est un sculpteur français, né le 30 octobre 1861 à Montauban et mort le 1er octobre 1929 au Vésinet.
Ses talents précoces le firent remarquer très tôt -dès l’âge de six ans- par son maître, monsieur Rousset qui le laissait tranquillement dessiner au fond de la classe au lieu de le contraindre à suivre ses leçons. Apprenti chez son père, menuisier-ébéniste, à treize ans, il acquiert la maîtrise du métier de sculpteur sur bois. Soutenu par des notables locaux, le jeune Bourdelle est encouragé à suivre les cours de l’École des Beaux-Arts de Toulouse.
Des débuts difficiles
Ainsi, à dix-sept ans il quitte sa ville natale avec, comme seule ressource, une maigre bourse de la ville de Montauban. Il réalise là ses premiers portraits grâce à ses relations montalbanaises et toulousaines.
Il n’a alors qu’une idée en tête : réussir ses études pour pouvoir passer le concours final qui lui permettra de rejoindre Paris, seule voie d’accès, en ces temps-là, à une véritable carrière de sculpteur.
Il y arrive dès 1884, alors qu’il n’a que vingt-trois ans. Heureux mais pauvre, il doit partager une chambre avec son ami carcassonnais, le peintre Achille Laugé, dans un petit hôtel de la rue Bonaparte, à côté de l’École des Beaux-Arts où il suit les cours de Falguière, son compatriote toulousain.
Finalement, il trouvera un atelier, dans le quartier Montparnasse, impasse du Maine qu’il occupera jusqu’à sa mort. C’est l’actuel musée Bourdelle. Cependant, ses premières années à Paris sont dures, il connaît la misère et tombe gravement malade.
Premiers succès et rencontre de Rodin
Arrivent pourtant les premiers succès, à l’occasion de ses participations au Salon des Artistes Français. Ainsi, La Première Victoire d’Hannibal, aujourd’hui au musée Ingres, lui attire ses premières éloges parisiennes dès 1885 mais c’est en vendant des dessins à la maison d’édition Goupil, auprès de Théo Van Gogh, le frère de Vincent, qu’il gagne sa vie.
Par ailleurs, la période est riche pour Bourdelle de rencontres fécondes comme celle du vieux sculpteur Dalou, son voisin, maître incontesté de la sculpture réaliste. En 1890, il expose ses sculptures mais aussi ses dessins et quelques pastels au Caveau artistique de La Closerie des Lilas à Montparnasse où le sculpteur croise le poète Verlaine et fait la connaissance du rédacteur du Manifeste du Symbolisme, Jean Moréas, dont il demeurera l’ami jusqu’à sa mort en 1911. Enfin, la rencontre avec Rodin, en 1893, est capitale tant sur le plan professionnel : Bourdelle va perfectionner son art au contact de l’un des plus grand maître de la sculpture, que sur le plan matériel : le sculpteur est embauché comme praticien dans les ateliers de Rodin, ce qui lui assure une plus grande régularité de revenus. Au contact du maître de La Porte de l’Enfer, Bourdelle rencontre Camille Claudel, sa compagne
“Victoire” est une statue en bronze réalisée entre 1919 et 1920 par Antoine Bourdelle (H. 3,72 m ; L. 1,15 m ; P. 1,15 m). elle se trouve au Musée d’Orsay à Paris.
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